Le Sénégal est un pays avec des institutions fortes, une administration solide et des forces de défense et de sécurité bien formées et outillées. Les leaders de la coalition YAW, en voulant braver les interdits étatiques, ont buté sur du lourd prêt à faire face. Sachant que les séries de manifestations annoncées dans certaines localités du pays seront anéanties, elle capitule et s’accroche à du toc pour justifier son rétropédalage.
Consciente de la forte mobilisation des forces de l’ordre, Yewwi Askan Wi s’est finalement résignée à participer aux élections législatives du 31 juillet 2022. Promettant de se battre pour faire passer l’ensemble de la liste, elle se plie finalement à la décision du Conseil constitutionnel. Après avoir capitulé sur leur volonté et leur tentative de déstabilisation du pays, YAW cherche à trouver des motifs infondés pour justifier son recul face à l’Etat de droit.
Ainsi, certains observateurs, très alertes de la chose politique, considèrent que YAW a reconnu son erreur dans cette affaire. Et, vouloir persister serait synonyme de déperdition qui pourrait être fatale et décisive au soir du 31 juillet 2022. En réalité, Ousmane Sonko et ses alliés s’étaient seulement inscrits dans une logique de faire du bruit pour faire peur. Cependant, les autorités administratives ont été inflexibles. YAW savait bien que le combat était perdu d’avance et que rien ne pourrait changer la décision des Juges du Conseil constitutionnel.
La manifestation prévue ce mercredi, assimilable à un forcing de mauvais goût, constate-t-on, risquait de détruire à jamais des carrières politiques de beaucoup de leaders de Yewwi Askan Wi. Mais, un fil de lumière a jailli de quelque part pour les obliger à se rendre compte de l’immensité de leur erreur.
Alors, de grâce, chers leaders de l’opposition dite radicale, l’Etat n’est pas un objet avec lequel il faut jouer. Il exige un respect des règles et normes établies. En outre, tout Sénégalais républicain doit contribuer à consolider les acquis démocratiques. Sinon…