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Traitée de tous les noms d’oiseaux, accusée d’avoir des accointances avec le Hezbollah libanais, caricaturée comme une mafia agissante hors la loi et délictuelle au gré d’’accusations de trafic, d’exonérations et de magouilles fiscales, la famille Fares commence finalement à sortir la tête hors de l’eau, en étant blanchie sur le plan judiciaire. En effet, des sources judiciaires renseignent que la Chambre d’accusation a tout simplement ordonné la restitution à Batiplus, des montants saisis et confiés initialement à la Caisse de dépôt et consignation (Cdc).

 

Calomniés et traînés dans la boue, les frères Fares, Mohamed, Muhyedine et Hassan, « blanchis »

Finalement, la campagne médiatique de dénigrement payée au prix fort selon nos sources, sur fond de diabolisation internationale, a traîné la famille Fares dans la boue. Mais, avec cet acte judiciaire d’ordonnance de restitution, la famille Fares peut s’estimer heureux avec cette image écornée, restaurée au sein de la communauté libano-sénégalaise.

Ce scandale à milliards (02 milliards FCFA ) remonte à deux ans, lorsque Rachelle Sleylaty, fraîchement revenue de Paris après ses études en gestion. Christian Samra, directeur général de Batiplus, la recrute alors et lui confie la gérance du coffre-fort de l’entreprise, après que son père André l’a présenté au DG de Batiplus.

Il a été donc question de « Hezbollah libanais », « d’écoutes satellitaires par les américains ou encore le FBI américain » ou encore de liaisons dangereuses entre certaines pontes du régime actuel sénégalais, selon un célèbre journal d’’investigation.

Mais, finalement, cette affaire aux allures de scandale financier de plus de 2 milliards de francs disparus des coffres de la société Batiplus, commence à connaître son épilogue, avec cette demande de restitution.

En filigrane pourtant, dans la réquisition initiale du procureur, on avait cité des « présomptions graves d’abus de confiance, faux usage de faux en écriture de commerce, blanchiment de capitaux » à l’encontre de Rachelle Sleylati (placée sous mandat de dépôt avant de bénéficier d’une liberté provisoire) et Christian Samra, directeur général de Batiplus.

Placée sous mandat de dépôt, avant de bénéficier d’une liberté provisoire en juin dernier, les parents de Rachelle Sleylati et son fiancé Alex Kfoury avaient aussi été inculpés et placés sous contrôle judiciaire.

En attendant toutes les ficelles de la procédure du juge d’instruction bientôt bouclée, la société Batiplus se sort ainsi d’affaire avec cette décision de restitution des biens d’une valeur de 650 millions de francs Cfa, soit 525.497.000 FCfa, 48.483.000 FCfa, mais également 94.820 euros et 10.700 dollars logés à la Caisse de Dépôt et de consignation (CDD).

Cerise sur le gâteau, nos sources nous renseignent par ailleurs que cette requête aux fins de saisie conservatoire accordée par le Doyen des juges, s’est traduite dans la foulée, par une ordonnance de saisie portant sur deux immeubles appartenant aux parents de Rachelle Sleylati.

En réalité, les parents demandaient la levée de la mesure conservatoire sur lesdits immeubles, mais la Chambre d’accusation a rejeté contradictoirement cette requête à la date du 17 décembre dernier, même si toutefois, l’avocat Tom Diagne s’est pourvu en cassation par rapport à cette décision.

Classés parmi les plus grandes fortunes du Sénégal (aux côtés des Layousse, Omaïs ou Choubassy), les frères Fares, Mohamed, Muhyedine et Hassan ont d’abord développé leur activité dans le bâtiment et les matériaux (Batimat, Batiplus), avant de se diversifier dans l’agroalimentaire (Siagro), l’eau, le lait et les jus de fruits (Kirene).

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