Les cartes d’identité numériques et les passeports de santé sont les deux seuls moyens retenus pour un retour à la normale dans le cadre de la pandémie de Covid-19, mais ils sont également la porte ouverte à un système de surveillance sans précédent, et à la fin de l’autonomie personnelle par la coercition. Bien qu’ils soient présentés comme facultatifs, ceux qui refusent se voient déchus de leurs droits les plus fondamentaux.
Les gouvernements et les entreprises, tout en affirmant que ces passeports sanitaires numériques seront facultatifs, menacent tous ceux qui s’y refusent de leur enlever leurs droits les plus fondamentaux, ce qui équivaut à une coercition pure et simple dans un système qui menace gravement la vie privée et l’autonomie personnelle.
L’UE investit massivement dans la biométrie
Le programme Horizon 2020 de l’UE stimulait le secteur de la biométrie bien avant le coronavirus, en particulier pour des produits de sécurité destinés aux services de police et de contrôle des frontières. Il prévoit un financement de 1,7 milliard d’euros entre 2014 et 2020 sur des technologies de grande envergure telles que la reconnaissance faciale et de l’iris. Un montant supplémentaire de 1,3 milliard d’euros sera octroyé pour les sept prochaines années.