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Le retour à une vie normale passe par la vaccination de masse contre le Covid-19 et ses variants pour atteindre l’immunité collective ; des “passeports vaccinaux” biométriques pourraient venir compléter le dispositif. Pensés pour nous aider à circuler et à nous rencontrer à nouveau, ils ouvrent pourtant la porte à toutes sortes d’abus, met en garde Andreas Vou dans son enquête. Alors que la polémique sur la distribution des vaccins fait rage, Stefano Valentino a quant à lui demandé à une série de juristes leur analyse sur la manière dont les contrats ont été négociés avec les “Big Pharma”.

Les cartes d’identité numériques et les passeports de santé sont les deux seuls moyens retenus pour un retour à la normale dans le cadre de la pandémie de Covid-19, mais ils sont également la porte ouverte à un système de surveillance sans précédent, et à la fin de l’autonomie personnelle par la coercition. Bien qu’ils soient présentés comme facultatifs, ceux qui refusent se voient déchus de leurs droits les plus fondamentaux.

 Depuis juin 2019, les cartes d’identité émises au sein de l’Union européenne doivent obligatoirement comporter une puce sur laquelle sont stockées les empreintes digitales et l’image faciale. Cependant, lorsqu’il s’agit de paiements, d’entrée dans des lieux publics ou professionnels ou de voyages (qui forment un système d’identité beaucoup plus intrusif et centralisé), la biométrie est promue comme étant le seul moyen de revenir à la normale dans le cadre de la pandémie.

Les gouvernements et les entreprises, tout en affirmant que ces passeports sanitaires numériques seront facultatifs, menacent tous ceux qui s’y refusent de leur enlever leurs droits les plus fondamentaux, ce qui équivaut à une coercition pure et simple dans un système qui menace gravement la vie privée et l’autonomie personnelle.

L’UE investit massivement dans la biométrie

Le programme Horizon 2020 de l’UE stimulait le secteur de la biométrie bien avant le coronavirus, en particulier pour des produits de sécurité destinés aux services de police et de contrôle des frontières. Il prévoit un financement de 1,7 milliard d’euros entre 2014 et 2020 sur des technologies de grande envergure telles que la reconnaissance faciale et de l’iris. Un montant supplémentaire de 1,3 milliard d’euros sera octroyé pour les sept prochaines années.

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